une comédie avec fin pseudo tragique de Rainer Werner Fassbinder
Mise en scène de Caspar Langhoff
Si l’individu faisait le plus vite possible, de la certitude qu’il doit mourir, une certitude corporelle, alors disparaîtraient pour lui les souffrance existentielles – la haine, l’envie, la jalousie. il n’y aurait plus de peurs. nos relations aux autres sont de jeux cruels, parce que nous ne voulons pas reconnaître notre fin comme quelque chose de positif. Elle est positive parce qu’elle est réelle. La fin est la vie concrète.
Rainer Werner Fassbinder,
L’anarchie de l’imagination
Nous sommes dans un appartement, anonyme et confortable, en périphérie d’une grande ville allemande, sans doute Francfort ou Munich, en tout cas pas Berlin. Nous sommes chez Leopold, trente-cinq ans, qui y a piégé Franz, dix-neuf ans.
Piégé, car Léopold possède une voiture, ce qui, en plus d’en faire un homme à part entière, est un outil indispensable pour rejoindre le centre ville, où Franz vit et a rendez-vous.
Piégé, car Franz convaincu de son hétérosexualité, et de la valeur morale de celle-ci, y découvrira son attirance pour un homme.
Piégé, car durant quelques mois, Franz ne sortira pratiquement pas de ce lieu, et qu’il y mourra.
« Je me suis bien fait avoir, non ? »
Franz
Gabriel Da Costa
Léopold
Jean-Benoît Ugeux
Anna
Marie Luçon
Vera
Aurore Fattier
Mise en scène et décor et éclairage
Caspar Langhoff
Costumes et régie
Fabrice Imbert
Production et assistanat
Leïla Di Gregorio
Son
Anton Langhoff